Prêle, prêle des champs, Equisetum arvense, famille: Équisétacées

Rhumatisme, consolidation des fractures, ostéoporose, décalcification, ongles et cheveux cassants

Noms régionaux: queue de cheval, queue de renard, petite prêle…

  • Originaire d’Europe, on la rencontre jusqu’à 2500 mètres d’altitude dans les terrains siliceux, sablonneux et humides.
  • Plante herbacée, vivace, sans fleurs, de 20 à 60 cm de hauteur, possède deux sortes de tiges: des tiges stériles et des tiges fertiles. Il existe plusieurs espèces de prêles, la seule que l’on utilisera pour une consommation alimentaire ou médicinale est la prêle des champs (Equisetum arvense).
  • La partie utilisée est la tige stérile, ramassée de juin à août.

 

Principes actifs:

La prêle est surtout très riche en silice (organo-soluble), elle contient également du potassium, du calcium, du magnésium, du soufre, du phosphore, du zinc, du manganèse, du sodium, du fer, de la vitamine C, et des  dérivés flavonoïques: du quercétol.

Le rôle de la silice:

  • Agent de synthèse, de réparation du tissu conjonctif et du cartilage.   
  • Stimule les fibroblastes et les ostéoblastes (cellules des os).     
  • Favorise l’assimilation du phosphore, la fixation du calcium et agit sur l’équilibre calcium/magnésium, renforce donc la croissance des os.  
  • Assure le développement des phanères, l’élasticité artérielle et la réparation tissulaire (prévention des vergetures). 
  • La silice est indispensable au développement embryonnaire et à une croissance normale.

Propriétés:

Diurétique, antirhumatismale, reminéralisante, anti-inflammatoire et antalgique, effet hémostatique en application locale.

Indications:

  • Rhumatisme, consolidation des fractures, ostéoporose, décalcification, ongles et cheveux cassants, aussi cystite et goutte.
  • La prêle entre dans la composition des crèmes utilisées pour lutter contre les vergetures et aider à la prévention des rides.

Usages:

Poudre de plante sèche: 1,2 g. La prêle existe aussi en cachets, en gélules, en teinture-mère ou en extrait fluide.

Aux doses recommandées, il n’y a pas de précaution d’emploi. Elle est vendue en pharmacie et les parties aériennes stériles sont inscrites à la pharmacopée française avec une monographie de contrôle. Cependant, la prêle est à déconseiller pendant la grossesse également en cas de troubles hépatiques et cardiaques.

Ne pas la confondre, avec la prêle des marais, Equisetum palustre, qui est une plante toxique, à cause de la présence d’alcaloïdes (palustrine, spermidine).

La prêle des champs (Equisetum arvense) est celle que vous devez utiliser, bien qu’elle soit plus rare que la toxique prêle des marais (Equisetum palustre). Pour les distinguer, il faut regarder les tiges : si les feuilles et les épis y poussent en même temps, il s’agira de la prêle des marais. A l’inverse, la prêle des champs voit d’abord naitre des tiges portant uniquement des épis puis elles laisseront place à des tiges ne portant que des feuilles en verticilles qui sont stériles.

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